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Marie de l'Assomption (Emilie d'Arvieu)De la grâce à la béatitude Nature et grâce chez saint Thomas d'Aquin II. Nouvelles perspectivesUn premier travail, Nature et grâce chez saint Thomas d’Aquin. L’homme capable de Dieu, a examiné les rapports entre la nature humaine et la grâce chez saint Thomas d’Aquin, à partir de la lecture intégrale de ses œuvres, afin d’essayer de trancher la querelle du surnaturel, lancée par Henri de Lubac en 1946, autour de l’interprétation authentique de sa pensée, sur la capacité à la grâce, la fin ultime de l’homme et le désir naturel de voir Dieu.
À la lumière des conclusions obtenues, l’étude se poursuit.
D’abord dans le domaine eschatologique, pour évaluer le sort des enfants morts sans baptême. Thomas affirme à la fois l’unicité de la béatitude surnaturelle comme seule fin ultime envisageable pour la nature humaine chez ceux qui ne refusent pas volontairement la grâce, et la volonté salvifique universelle de Dieu, manifestée dans la médiation et la rédemption du Christ.
Ensuite, pour articuler les rapports entre la nature et la grâce, tant sur le plan de la connaissance, qui met en jeu les relations entre la raison et la foi, la philosophie et la théologie, que dans le domaine moral, au double plan de l’agir et des lois qui en sont les normes. Une éthique purement naturelle est-elle envisageable ? Quel rôle jouent les vertus infuses et la loi évangélique vis-à-vis des vertus d’ordre naturel, et de la loi naturelle dont découlent les lois humaines ?
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