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Lydie BerdiaevProfession : femme de philosopheTraduction d’Hélène Arjakovsky
Lydia Ioudifovna est née le 20 août 1871 à Kharkov. D’une famille orthodoxe, mais de façon assez formelle, observant les rites pour se conformer à ce qui se faisait dans leur milieu, Lydia aspire à une vie spirituelle plus intense. Fruit d’un long chemin spirituel, elle se convertira au catholicisme.
En 1904, Lydia rencontre le philosophe Nicolas Berdiaev. Adversaire idéologique du communisme, il est expulsé de Russie en 1922. Lydia et lui s’installent en 1924 à Clamart, près de Paris. Figure essentielle de l’existentialisme chrétien, Nicolas Berdiaev développe une approche mystique du christianisme et une critique radicale des idéologies ainsi que de toute tentation totalitaire. Il sera le premier à promouvoir un personnalisme communautaire repris ensuite par Emmanuel Mounier, fondateur de la revue Esprit.
La maison des époux Berdiaev à Clamart devient rapidement le lieu où se rassemblent de nombreux Russes émigrés, mais aussi des Français qui veulent mieux comprendre la Russie et qui s’intéressent aux idées du philosophe dont les livres sont traduits en français. Lydia aide son mari à corriger les épreuves, visite des malades, reçoit les nombreux invités, s’occupe de sa mère malade, soigne sa maison et son jardin. En 1934, elle commence à écrire un journal où elle note scrupuleusement les activités de son mari et ses commentaires. Elle l’écrira jusqu’à sa mort, en 1945.
Ce journal, traduit pour la première fois du russe, est le tableau d’une époque et d’un milieu et relate les questions, parfois légères de la vie quotidienne, mais souvent profondes et existentielles que pouvaient partager les époux Berdiaev.
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EAN 9782889591664 | Préface de Hélène Arjakovsky | Date de parution 03 Décembre 2020 | Nombre de pages 260 pages | Format 15,2 x 23,5 |
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